La navigation

 

 

    « Bonsoir à tous et bienvenue sur le plateau de « Souriez, vous êtes filmés ! », un plateau toujours aussi radical, blanc, immaculé — on dirait un brouillard d’été sur l’océan !

    Et c’est là que je voulais en venir, à la mer qu’on voit danser au fond des golfes clairs — enfin, de moins en moins clairs ! — la mer et la navigation, qui seront le sujet de cette émission.

    Mais avant tout, notre rappel rituel : envoyez-nous vos cassettes les plus drôles, celles que vous avez tournées récemment , nous les diffuserons bientôt et récompenserons les meilleures !

    Notre adresse fait des vagues ici [...] et sera rappelée en fin d’émission... Merci Fred !

    Donc, la navigation : vous savez que les Belges figurent parmi les plus grands architectes et dessinateurs de voiliers, catamarans, trimarans et autres engins de course ? Notre pays ne présente pourtant que 75 km de côte environ, soit autant que le Congo, mais deux fois plus que l’Irak !

    Allez, on reparle de tout ça après la première séquence... où il n’y a que des engins sur roues, bravo, Fred !

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         « Ah, ça secoue ce genre de navigation ! Les premiers esquifs furent de simples troncs d’arbre qu’on faisait avancer à la main, comme ça [...]. On utilisa ensuite une perche pour avancer [...], puis on creusa les troncs pour en faire des pirogues [...]. À moins que les premières embarcations ne fussent des radeaux de branches ou de roseaux ? Qui sait... Les pirogues furent stabilisées peu après grâce à un flotteur, puis on améliora la propulsion : de la perche on passa aux avirons, à la voile, puis à l’hélice...

    Impossible de dater la première voile, elle a disparu depuis belle lurette, sans laisser de trace. Mais on sait, en revanche, que c’était il y a plus de 6000 ans, car on a trouvé, dans une tombe sumérienne datant de 4000 ans avant notre ère, un petit voilier en parfait état — offrande aux dieux ou moyen de transport dans l’au-delà, qui sait !

    On reste stupéfait, de toute façon, par le courage et l’habileté des premiers navigateurs qui colonisèrent notre planète bleue : d’îlot en îlot, sur leur coquilles de noix, ils finirent par traverser le Pacifique ... 15.000 km quand même, le Pacifique ! Chapeau, ça s’arrose, regardez !

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    « Les humains n’aiment pas l’eau, en fait. Ils en ont peur la plupart du temps. Et c’est pareil pour les animaux : aucun d’entre eux n’apprécie. Sauf les poissons... Et encore ! Dès que les poissons ont pu transformer leurs nageoires en pattes, ils se sont échappés, vite fait, pour coloniser la terre ferme ! Je ne connais pas d’espèce qui ait eu envie de faire le chemin inverse, de la terre à la mer...

    À part le vacancier, bien sûr, merci Fred, c’est une bonne remarque...

    Je me souviens d’un reportage où un chimpanzé essayait de traverser une rivière. Il aurait pu facilement passer à gué, le courant n’était pas fort du tout. Mais il hésitait, regardait l’eau d’un air dégoûté : « Moi, poser le pied là-dedans ?! Jamais ! » Finalement, tenaillé par la faim, il trouva un long bâton et franchit l’obstacle comme ça [...] hop ! Sa joie, pour avoir vaincu cette horreur liquide, faisait plaisir à voir ! Il en oublia presque de manger !

    C’est la faim, aussi, et l’envie de voir ailleurs qui ont poussé les humains à s’aventurer sur l’eau — pour le pire et le meilleur : regardez !

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    « L’eau est un élément pratique pour transporter de lourdes charges. On dit même que le Nil servit de voie de transport à de très nombreux blocs de pierre destinés à la construction des pyramides. Certains blocs étaient tellement lourds qu’on les fixait sous les embarcations, à l’aide de cordages : la poussée d’Archimède vint ainsi au secours des humains bien avant sa mise en équation !

    Évidemment les transports par mer sont à la merci de la météo et... des pirates ! On ne compte plus, à partir du 16e siècle, les naufrages de bateaux chargés d’or, à destination de la vieille Europe.

    Il existe des cartes très détaillée des lieux de la planète où ont coulé de telles cargaisons et des expéditions se montent tous les jours pour remonter ces trésors.

    C’est Jules Verne qui a popularisé l’image des plongeurs qui découvrent des coffres remplis de lingots, de pièces d’or et de bijoux. Dans « 20.000 lieues sous les mers », le capitaine Nemo, commandant du sous-marin Nautilus récupère une cargaison venue de La Havane et coulée 170 ans plus tôt...

    Quelques scènes de nu à présent !

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    « Ah, les gens que nous venons de voir semblent légèrement déboussolés, non ? Et la boussole — admirez la transition ! — nous ramène à la navigation, bien sûr, puisqu’elle fut inventée précisément pour ça. Et par qui ? Par les Chinois, à la fin du 10e siècle, et plus exactement par les habitants de la ville de Canton. Ah ! Quand on naît à Canton et qu’on est cantonné... Pardon !

    La boussole arrive deux siècles plus tard en Méditerranée, importée par les Arabes. Remarquez qu’une boussole est pratiquement inutile si vous n’avez pas les cartes qui vont avec ! Quand on pense que les premiers instruments marins furent la ligne de sonde, un simple cordage qui mesurait la hauteur du fond, et le loch, un autre cordage qui portait des nœuds régulièrement espacés, qu’on laissait « filer » à la mer durant un temps donné afin de calculer la vitesse... C’est toujours en nœud d’ailleurs qu’on mesure de la vitesse des bateaux. Deux nœuds étaient séparés de 15 mètres 43 sur le loch, mais un nœud, aujourd’hui, correspond à un mille marin par heure...

...lequel mille vaut la 60e partie d’un degré équatorial, soit 1852 mètres... Quel sac de nœuds...

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    « Ah ! il est bien ce chat là-haut ! Légèrement perdu, aussi ! Comme nos marins avant l’invention de la boussole ! Vous savez comment s’orientaient les premiers navigateurs ? Sur les étoiles, bien sûr, mais les étoiles ne se voyaient pas pendant la journée. Ils devaient alors se fier à la position du soleil — à sa hauteur sur l’horizon —, mais quid en cas de nuages ou de brouillard ? Eh bien on sait aujourd’hui que certains se fiaient à la couleur de l’eau, à sa composition et parfois même à son goût ! Quels artistes, ces marins !

    Il fallut attendre l’année 1700 pour qu’Isaac Newton en personne invente le sextant : le sextant permettait de mesurer avec précision la hauteur d’une étoile — ou du soleil — sur l’horizon. Puis il fallut encore 75 ans pour pouvoir mesurer le temps avec exactitude à bord d’un bateau. Vers la Révolution française on put donc naviguer sans trop se perdre : boussole, sextant, pendule et cartes marines achevèrent la conquête du monde, que ce fut de jour, de nuit, avec ou sans brouillard... Les tempêtes, elles, sont éternelles, comme ces petites catastrophes-ci !

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    « Vous connaissez cette phrase célèbre de l’écrivain français Pierre Mac Orlan : « Il y a plus de batailles sur un échiquier que sur toutes les mers du monde ». C’est un hommage au Jeu des Rois que nous avons vu dans notre émission précédente. Mais cela montre aussi comme les aventures sur les mers ont marqué les esprits.

    Qui fut le navigateur le plus célèbre de l’Antiquité ? C’est Jason, qui alla chercher la Toison d’Or sur le navire Argos.

    Son histoire est plus ancienne que l’Odyssée d’Ulysse, mais tout aussi passionnante. Elle commence le jour où Jason veut récupérer son trône, occupé par son oncle. L’oncle, évidemment, est très bien où il est et ne désire pas spécialement abandonner le pouvoir. Il trouve donc le moyen d’éloigner Jason en lui proposant de ramener d’abord une peau de bélier mythique appelée la Toison d’Or. Cette toison est protégée comme il se doit par un féroce dragon. Jason embarquera avec une cinquantaine de compagnons sur un vaisseau appelé Argô — qui signifie rapide. Ce vaisseau, un peu spécial, est doté d’une proue qui parle, une sorte d’oracle... La suite après ces autres exploits...

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    « Voilà, deuxième partie de l’émission consacrée à la navigation, et deuxième partie du récit des Argonautes que nous avons laissés s’embarquer avec Jason pour retrouver la Toison d’Or.

    Il n’y a que du beau monde dans le navire de Jason : Argos (le constructeur du navire), Heraklès (le fils de Zeus en personne), Orphée (le musicien), Erginos (le fils de Poseïdon, dieu de la Mer), Atalante (la seule femme de l’équipage), Castor & Pollux : 55 personnes en tout. Après 4 mois de navigation et d’innombrables aventures (ils remontent le Danube, le Pô et le Rhône, entre autres), la Toison d’Or est ramenée en Grèce grâce à la magicienne Médée que Jason épouse. Mais l’oncle ne veut pas céder son trône, malgré sa promesse. Médée le fait alors assassiner en persuadant ses filles de le faire bouillir dans une marmite, sous prétexte de le faire rajeunir !

    L’histoire ne finit pas là, car Jason trompera Médée pour une autre — c’est le sujet de la tragédie d’Euripide — avant de retrouver son trône. Le bateau, la nef Argô, finira à Corinthe, consacrée à Poséidon.

    Ouf ! Un verre d’eau, Fred... et on enchaîne ! — Merci ! »

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    « Ah, les enfants qu’on vient de voir, et leurs petits bobos, n’imaginent pas la vie que menaient naguère quantité de mousses embarqués sur tous les bateaux du monde. Il travaillaient dur — et pour un croûton de pain souvent. À 10-12 ils commençaient leur apprentissage. On en trouvait partout, des péniches aux cargos, en passant par les baleiniers ou les charbonniers — mais c’est la marine à voile qui en « consommait » le plus. Le très beau récit de Jules Verne, toujours, « Un capitaine de quinze ans », vaut la peine qu’on le relise...

    La voile, ce bout de tissu, semble évidente aujourd’hui pour se déplacer sans moteur. Pourtant cette invention fut difficile à maîtriser.

Les premières voiles étaient carrées, constituées de feuilles tressées ou de peaux. Elles ne s’orientaient pas et ne fonctionnaient que par vent arrière. On les renforçait parfois d’un filet. Plus tard elles furent tissées de lin, comme chez les Égyptiens ou les Vikings. Mais elles finissaient toujours par se déformer, se charger d’eau et perdre toute efficacité...

    On en reparle après cette histoire de kayak, regardez !

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    « Donc, la voile. Il fallut attendre le 8e siècle de notre ère pour voir apparaître en Méditerranée les premières voiles « latines », c’est à dire longitudinales, dans l’axe du bateau, et triangulaires, pouvant prendre le vent des deux côtés. On aurait dû les appeler « arabes », ces voiles, car ce sont eux qui les imposèrent, via le golfe Persique. Jusque là on n’utilisait que des voiles carrées, celles qui ne peuvent prendre le vent que par l’arrière. On voit cependant, sur la tapisserie de Bayeux, qui date du 11e siècle, certaines voiles carrées orientées de manière à prendre le vent par le travers. De même quelques sources prétendent que la voile latine fit son apparition plus tôt, dès le 6e siècle, comme en atteste un bas-relief romain à Perpignan qui date d’Auguste.

    Dans le nord de l’Europe, en revanche, virent le jour d’autres formes de voiles, adaptées aux canaux et à la petite pêche côtière. Les mâts se diversifièrent aussi. Finalement, au fil des ans et des besoins, on combina voiles carrées, voiles latines, voiles auriques — en forme d’oreille —, et voiles d’étai — celles qui ne sont pas fixées au mât mais sur un filin.

    Et les grands explorateurs, ça vient ? — Après ceci !

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    « La voile latine, donc, est capable de recevoir tous les vents, y compris les vents contraires, ce qui permet au navire de louvoyer. Elle jouera un rôle décisif, au début du 15e siècle, quand les Portugais entreprendront les premières explorations océaniques. Henri le Navigateur, par exemple, fit gréer sa caravelle en voiles latines, pour être sûr de pouvoir revenir. Barthélemy Diaz, Christophe Colomb, Vasco de Gama et Magellan utilisèrent une double voilure, latine et carrée pour leurs explorations. La caravelle de Diaz, par exemple, qui découvrit le Cap de Bonne-Espérance et fit la première le tour de l’Afrique, était pourvue de deux voiles carrées et de deux voiles latines.

    Sous la pression du commerce et de la marine de guerre, le tonnage des navires s’accrut et les mâts se multiplièrent. Le mât central portait la grand-voile propulsive. Le mât de misaine, à l’avant, et le mât d’artimon, à l’arrière, portaient les voiles de manœuvre. Un deuxième, puis un troisième étage de voiles apparurent. De nouvelles voiles furent conçues ou élargies, les brigandines à l’arrière, les focs à l’avant. Un quatrième étage de voilure poussa sur les grands mâts, le cacatois puis... Ok, j’arrête... 

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    « Revenons à la voile : la course au gigantisme, qui avait opposé constructeurs et architectes navals d’Europe et d’Amérique, prit fin au début du 20e siècle. On avait été jusqu’à édifier de véritables « cathédrales de voiles », ayant sept mâts par exemple — mais la vapeur donna le coup de grâce à ce mouvement. Handicapée par les caprices du vent, la marine à voile rendit bientôt les armes...

    Il faut avoir vu pourtant un clipper comme le Cutty Sark pour mesurer à quel degré le génie humain peut aller... Je suis trop lyrique, là, Fred, peut-être ?

    Redescendons sur terre... En Turquie, par exemple, sur le Mont Ararat, plus de 5000 mètres de haut, où, selon la légende, s’échoua Noé avec son arche, pleine d’animaux aussi allumés que ceux de la séquence précédente.

    Il semble bien que ce vaisseau mythique ait eu trois ponts et que Noé mit 120 ans à le construire... J’aurais aimé voir ça... Noé restera aussi pour avoir inventé la vigne... Pas mal pour un seul homme, non ?

L’eau et le vin... quel personnage ! Presque aussi fort que le capitaine Haddock ! Larguez les amarres !

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    « Dans les bateaux célèbres, il y a la frégate « La Méduse », qui s’échoua le 2 juillet 1816 près de la côte du Sahara. Comme il n’y avait pas assez de canots pour évacuer les 400 marins et soldats qui étaient à son bord, on improvisa un radeau de 20 mètres sur 7. 150 personnes y prirent place. Le radeau devait être tiré par les canots, mieux équipés, dans lesquels étaient montés le commandant, les officiers et leurs domestiques. Mais une nuit, les filins furent coupés par les officiers, car le radeau ralentissait trop leurs canots. Alors la dérive commença pour les passagers, sous un soleil de plomb. L’eau et la nourriture se mirent à manquer... et des bagarres éclatèrent. Finalement les plus forts décidèrent — tenez-vous bien ! — de... manger les plus faibles ! Ce fut une horreur...

     Après 12 jours de dérive, le brick « Argus » repéra le radeau. Il ne restait plus que 15 personnes à son bord, sur 150...

    Ce drame inspira Géricault, qui peignit sa toile la plus célèbre : « Le radeau de la Méduse ». Elle se trouve au Louvre et fait 7 mètres sur 5, soit 1/4 de la taille du radeau, pour ceux qui aiment la géométrie macabre...

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    « Un des grands mérite de l’histoire de la navigation sera d’avoir inspiré tant d’artistes. Les romanciers, bien sûr, comme Melville et son Moby Dick, mais surtout les peintres. D’ailleurs la « marine » est un genre à lui seul en peinture. Il fut illustré dès l’Antiquité : les Égyptiens, par exemple, représentaient souvent sur leurs fresques Pharaon descendant le fleuve sacré. De même pour l’âme des morts qui voyageait sur un bateau en forme de croissant de lune. Les Grecs ont peint beaucoup de coupes et d’amphores — encre noire sur fond rouge — représentant des embarcations effilées que pilotaient de fiers capitaines... Jusqu’à Turner, bien sûr, qui marquera l’apothéose du genre, tirant ses ciels vénitiens jusqu’à l’abstraction pure...

    Si vous passez un jour devant un musée de la Marine, n’hésitez pas. Poussez la porte, appelez le guide qui s’ennuie dans son coin et embarquez-vous pour le nirvana ! Il y a tant d’histoires et d’anecdote derrière le moindre objet que vous en redemanderez !

    Et le « Bateau-Lavoir » ? Oui, Picasso y travailla, mais c’est un autre sujet, Fred, enfin...

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    « Il y a un nombre invraisemblable de superstitions qui s’attachent à la navigation : ainsi ne faudrait-il jamais prendre la mer un vendredi, ça porte malheur !

    Pareil pour le vocabulaire, certains mots sont tabous : ne prononcez jamais « corde », « ficelle », noyade » ou « sel » à bord d’un bateau, vous vous retrouveriez en quarantaine ! On dit même que sur les bateaux de pêches il était interdit de dire « lièvre » ou « loup », sous peine de rentrer bredouille au port...

    Quoi d’autres ? On interdisait les jeux de cartes sur les navires anglais, car ils «étaient, pensait-on, « le livre d’images du diable ».

    On déconseillait fortement de siffler — sauf par temps calme, car cela incitait le vent à se lever —, de jurer, de se couper les cheveux ou les ongles...

    Changer le nom d’un bateau portait malheur aussi, ou lui donner un nom se terminant par « a »... Et même les gens restés à terre devaient se méfier : on ne montre pas du doigt un bateau quittant le port, c’est trop dangereux pour l’équipage…

On regarde ça [...] — pardon !

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    « Voilà, c’est avec cette dernière série de films que nous terminerons l’émission d’aujourd’hui. N’oubliez pas, demain, d’aller récupérer votre caméra sur le pont, elle vous servira sûrement durant la longue traversée qui nous sépare du prochain « Souriez ! » L’adresse ondule toujours ici [...], envoyez-y vos images.

    Je vous aurais bien parlé encore du « Hollandais Volant » qui inspira le fameux opéra de Wagner « Le Vaisseau Fantôme », ou du phare d’Alexandrie, une des 7 merveilles du monde, mais je n’ai plus le temps...

    À moins que ? ... Fred ?! ... Non ?! Une petite histoire de pirates, de scorbut et de vitamines C ? Ou alors ces bateaux de pêche mythiques, qu’on croyait disparus, et qui revenaient au port les nuits de pleine lune, conduits par des squelettes... Brrr !

    À la fois prochaine...

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