Photos

 

 

 

Projet plastique # 12  

« Photo d’appareils »

 

Il s’agit d’une photo N/B, 2,40 m x 3,60 m, représentant une trentaine d’appareils photos posés sur une surface plane, formant un cercle (l’objectif d’un appareil touche l’arrière du boîtier de celui qui le précède). Aucun appareil n’est antérieur à l’année 1951 - mais personne ne le saura -, et tous sont des 24x36 reflex. La photo est prise à la chambre technique, en plongée, sur fond d’infini idéalement flou, ce qui donne l’impression d’un anneau flottant dans l’éther. Cet anneau ne doit pas être trop elliptique car il faudrait qu’il évoque, fugitivement, un objectif tourné vers le spectateur.

 

 

Projet plastique # 13  

« Auto-photos »

 

Une série de photographies auto-référentes en partie. Quelques concepts en vrac.

 

Photo n°1 : un tatoueur tatoue le mot « TATOUAGE » sur l’épaule (nord) d’un autre tatoueur, lequel tatoue le même mot sur l’épaule (sud) du premier - en écho au célèbre dessin d’Escher « Mains dessinant » (qui se trouve quelque part déjà sur ce site).

 

Photo n°2 : le sonogramme du mot « sonogramme ».

 

Photos n°3 : (quadriptyque horizontal) :

 

3a : une gomme sur un coin de bureau

3b : même photo (même lumière, même cadre, même mise au point), mais la gomme est plus courte (plus usée) d’un tiers

3c : idem, la gomme est usée aux deux-tiers

3d : il n’y a plus que le bureau.

 

Il s’agit de la version photographique du célèbre « poème visuel » :

 

G O M M E

G O M M

G O M

G O

G

 

Photo n°4 : (quadriptyque vertical) :

 

4a : une paire de ciseaux sur un coin de bureau

4b : même photo (même lumière, même cadre, même mise au point), mais on a amputé une branche aux deux-tiers à la scie à métaux

4c : idem, il ne reste qu’une branche sur les deux, coupée net aux deux-tiers aussi

4d : idem, le bureau est vide.

 

 

Photos n°5 : une photo de photos encadrées, représentant des tas de photos familiales jetées en vrac sur des tables de cuisine, des tables de salle à manger, des bureaux — chaque membre de cette immense famille tenant une photo en main (indistincte, pour le coup, car ce quatrième niveau de lecture est trop profond). L’installation photographiée rappelle les peintures des cabinets d’amateur, mais la première impression du spectateur, découvrant la pièce, sera celle d’un immense tapis de feuilles en automne.

 

Photos n°6 : une photo hyperréaliste (2,40 m x 3,60 m) d’un Leica de 1951 au format 1/1, lequel semblera flotter au centre d’un océan indifférencié de blanc.

 

 Etc.