Projet plastique # 1
« Volume d’une température »
Une
éprouvette à pied, de
Le
problème de l’évaporation de l’eau n’en est pas
un : celui qui aura la charge de cette pièce (conservateur,
collectionneur), luttera, s’il le souhaite, contre celle-ci par
l’ajout régulier de quelques gouttes de liquide tiré des
canalisations de la ville.
Projet plastique # 2
« Volume d’une longueur »
Une
éprouvette, telle que décrite ci-dessus, mais aux mesures ad hoc, contient un mètre-ruban
souple en plastique coloré (chaque décimètre ayant sa
couleur), enroulé sur lui-même, comme on les trouve chez certains
tailleurs ou dans maint institut se promettant de vous faire maigrir. (Ne pas
oublier l’onglet de métal qui rigidifie le premier
centimètre). Les graduations rouges de l’éprouvette, selon
le protocole décrit ci-dessus, indiquent (par soustraction à
effectuer mentalement), le volume du mètre-ruban. Même type de
rectangle-titre cuivré « Volume
d’une longueur » et même remarque sur
l’évaporation. Les dégradations qu’apportera le temps
qui passe (rouille, algues, lichens, champignons...) ne nous émeuvent
pas.
Projet plastique # 3
« Volume d’un volume »
Une
éprouvette, de la même famille que celles décrites
ci-dessus, mais dont la taille sera ajustée en fonction de l’effet
désiré, contient de l’eau et des morceaux de verre
gradués. Quand on examine ces morceaux de verre de plus près, on
constate qu’ils viennent d’une éprouvette identique à
celle, entière, qui les contient (il n’en manque pas un). On a
donc un dispositif autoréférent : une
éprouvette dont deux graduations rouges indiquent le volume
qu’occupe le verre, gradué de blanc et de rouge lui aussi, qui la
compose. Seul accroc dans le dispositif, le rectangle-titre cuivré qui
figure lui aussi parmi les morceaux de verre, à l’intérieur
de l’éprouvette entière : « Volume d’un volume ».
Projet plastique # 4
« Volume d’une masse »
L’éprouvette
contient des poids traditionnels, tels qu’on les utilise encore dans
certaines épiceries de campagne (avec, en haut, cette sorte de
champignon qui en facilite la prise). Ils portent l’inscription de leur
masse : « 50 gr », « 100 gr »,
« 200 gr » ... L’accroc, ici, vient de ce que ces « poids »
sont transparents (ils sont en verre - ou mieux, en cristal -, de densité supérieure à 1). Seule
l’inscription qu’ils portent - la masse,
en gravure pleine - est opaque. Le rectangle-titre « Volume d’une masse »
est toujours à sa place, au pied de l’éprouvette,
posé à plat sans chichi ni fixation.
Projet plastique # 5
« Volume du temps »
Sur
le même principe, une montre Swatch (étanche et
transparente, on en voit le mécanisme) est plongée dans une
éprouvette. Elle est arrêtée.
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