Ténériffe.
Rosée d’été éthéré. Bouffées d’alizés.
José,
coiffé d’épis hérissés, moitié dégagé d’épais marécages, s’écrie :
« Olé ! »
Amédée,
désespéré-né, défiguré d’acné eczémateuse, édenté, affligé d’hémiplégie, cassé
d’épuisantes céphalées (ébahissante
hétérogénéité !), s’aérait.
José
déclare : « Écarté gagné
d’emblée ! Amédée, dépose l’apéritif, l’élixir Bénédictine, l’étonnant
cépage Médoc millésimé, l’épaule grillée fourrée d’épinards étuvés, l’éperlan
mariné, l’émincé d’écrevisses créole, l’édam persillé, l’épicé géromé, l’éclair
praliné, l’émouvant soufflé glacé Régence, l’éternel café décaféiné
d’Érythrée ! »
Éloigné, l’abée
zélé flétrit d’azalées l’écervelé néophyte.
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Céphalée (migraine), écarté (jeu
de carte).
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Contrainte
d’écriture
Chaque mot du texte porte un accent aigu au moins. Hétérogénéité,
cinq balafres, est le recordman absolu…
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