Polaroïd
d’Haïti (Caraïbes). Noël capharnaüm, föhn
hélicoïdal.
Raphaël,
aïeul stoïque, caïd paranoïaque, scaphoïde
coïncidant maërl, haïk d’archaïque camaïeu, volapüka :
« Aïe, aïe, aïe ! Pécaïre ! »
Anaïs,
héroïne ambiguë, hétaïre cocaïnomane
égoïste, païenne, schizoïde, mosaïque d’hémorroïdes, typhoïde suraiguë,
thyroïde d’androïde, haïssait Tolstoï, Louÿs, Bienvenüe.
Raphaël
laïussa : « Taïaut, taïaut ! Ouï l’haïku
dadaïste Anaïs ? Maelströme-nous pagaïe d’aï, Moët, tokaï, müesli d’Osnabrück, maïas d’Hawaï, maïs thaïlandais, chouïa d’aïoli, knödels ovoïdes, waterzooï, rösti Tannhäuser, alcaloïdes ! »
Contiguë thébaïde, Inönü, samouraï shintoïste bizarroïde,
laïcisait l’humanoïde naïf d’inouïs gaïacs.
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Föhn (vent chaud et sec des Alpes — s’écrit plus couramment foehn),
scaphoïde (os), maërl (dépôt littoral), haïk
(pièce d’étoffe remontée parfois en voile sur la tête par les Musulmanes), hétaïre (courtisane), haïku (poème classique japonais de dix-sept syllabes
réparties en trois vers), aï (vin de Champagne plus couramment
orthographié aÿ), tokaï
(ancienne orthographe du tokay – vin), müsli
(ancienne orthographe de muesli — mélange de flocons d’avoine et de
céréales), maïa (grand crabe), knödels (boulettes de pâte), rösti (plat de pommes de terre), thébaïde (endroit paisible et retiré), gaïac (arbuste à fleurs bleues.
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Contrainte d’écriture
Tous les mots portent un tréma au moins — et toutes les lettres
susceptibles d’en porter un sont représentées : ä dans Tannhäuser, ë
dans ambiguë, ï dans inouï, ö dans föhn, ü dans
Bienvenüe et ÿ dans Louÿs.
Deux trémas dans le même mot ? Chez Robert Filliou par
exemple, ici.
Retour au sommaire ? Là.